Pour sa 12e édition, le festival Arts Atlantic met à l honneur l art écores- ponsable. Pour l occasion, il a sélec- tionné des œuvres qui puisent soit dans l art écologique sensibilisé aux questions de l environnement, soit dans l art durable qui utilise des maté- riaux et produits respectueux de la nature, soit dans l art environnemental (bois, terre, pierre) ou dans l art de la récupération et du recyclage. A la fois festival et salon d art contemporain, Arts Atlantic offre l opportunité unique de découvrir d incroyables talents comme l artiste peintre niortais Didier Avril, qui nous a accordé un entretien.
Didier Avril : Des signes pour le dire
Fasciné par l énergie du monde pro- fessionnel, Didier Avril a puisé son inspiration dans les mots que ses collègues écrivaient sur les paper- boards des salles de réunion de son entreprise.
Vous participez au festival Arts Atlantic, qu allez-vous exposer ?
Pour le festival, je vais exposer une dizaine de tableaux composés d écri- tures et de graffitis.
Comment l art est arrivé dans votre vie ?
Je m intéresse à l art depuis tout petit et en particulier au sens de la démarche artistique. Dans les grottes de Lascaux, ils représentaient ce qu il y avait autour d eux, en Egypte, ils représentaient le monde sous sa forme symbolique. Moi, j ai choisi le monde mental qui nous entoure.
Parlez-nous de votre choix pictural unique ?
J aime l art contemporain car l artiste peut inventer son terrain de jeu et ses règles. Je me suis intéressé aux graf- fitis que je photographiais dans la rue. Dans une autre vie, j étais cadre dans une entreprise, j ai puisé mon inspira- tion des mots et signes que mes col- lègues écrivaient sur les paperboards des salles de réunion. Depuis 30 ans, j ai choisi de me consacrer aux écri- tures, qui sont un tout petit espace et de faire ma carrière uniquement sur ce sujet.
Pourquoi le paperboard ?
Ce qui me captive dans le paperboard, c est le dynamisme. Picasso disait « l essentiel du travail de peintre, c est de retrouver la spontanéité du geste de l enfant » et sur les paperboard lorsque les gens écrivent dans les réu- nions, ils ne pensent pas à s appliquer. Les gestes sont très libres, très spon- tanés. Je me suis amusé à « voler » ce dynamisme, cette spontanéité pour en faire des tableaux.
Votre technique a-t-elle évolué depuis vos débuts ?
J ai beaucoup travaillé sur l entreprise. Au début, je récupérais les paper- boards, je les collais et je peignais dessus. Ensuite avec l avènement du numérique, je les ai photographiés, ce qui permettait de dissocier le signe de son support papier. Dès lors que j ai réussi à l agrandir, le démultiplier, j ai pu faire ce que je voulais. Depuis je réalise non seulement des tableaux en introduisant de nouveaux concepts comme le mixage des styles picturaux mais également des grande fresques pour les entreprises de 8 x 4 mètres.
LE GROUPE EUROTIM S ENGAGE
Le Groupe Eurotim hisse la grand-voile ! Voilà un groupe de rock charentais qui a le pied marin. Six potes musiciens ont lancé le défi de traverser l Atlan- tique, pour enregistrer leur quatrième album sur un voilier transformé en stu- dio musical. Pour l occasion, le Groupe Eurotim est très fier de soutenir leur projet. Dans le cadre de ce partena- riat, la Sirène a proposé à la talen- tueuse artiste rochelaise Anna Wanda Gogusey d'illustrer la voile trinquette financée par le Groupe Eurotim. Parti le 4 octobre dernier de La Rochelle, le studio flottant atteindra les côtes des îles de la Guadeloupe deux mois plus tard. Souhaitons-leur bon vent !
eurotim.fr 19